17 décembre 2008
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Pour terminer avec la chronique ciné, je vous recommande chaudement "
Moscow belgium". Un formidable petit film belge qui vous met la banane. Et en ces temps de crise, c'est pas rien! Avec trois fois rien, le réalisateur
C. Van Rompaey raconte une histoire d'amour entre un homme et une femme mariée et tous les chamboulements qui en découlent. Ca crie, ça pleure, ça rit, ça fait la gueule, ça chante et surtout ça aime. Cette comédie romantique doucement déjantée respire la "vraie" vie; on est aux antipodes de "Pretty woman". Les mecs en prennent pour leur grade et ne font pas vraiment le poids en face d'une femme comme Mathy jouée par une actrice formidable,
Barbara Sarafian.
Mon coup de coeur du mois de décembre.
La chronique sur utopia
ici La bande annonce sur Allociné
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Juste de façon anecdotique, le tout dernier film vu: "
Comme une étoile dans la nuit" de R. Féret. BOF! Si ce n'est quelques scènes d'initmité joliment filmées, on ne croit pas à l'histoire qui pourtant promettait d'être passionnante (comment l'amour survit à un événement dramatique et le transcende). Seul plaisir cinématographique, le visage lumineux de
Salomé Stévenin.
La chronique sur utopia
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ciné
17 décembre 2008
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Donc on continue avec
"L'echange" du grand
C. Eastwood. Du beau ciné classique pour raconter ce drame basé sur des faits réels . L'histoire se passe dans les années 30 et C. Eastwood réussit grâce à un souci incroyable du détail à nous plonger dans l'atmosphère de ces années-là. L'image dans les tons sépia est superbe et dés le premier plan, montrant une rue en contre-plongée, on bascule dans le passé.
Angelina Jolie est tout à fait crédible dans le role de cette mère qui ira jusqu'au bout (internement, électrochocs) pour essayer de retrouver son fils. Cette bataille d'une innocente contre le système politique et policier corrompu provoquera même le changement de la loi américaine. Elle sera aidée dans son combat par un prédicateur (
J. Malkovitch, excellent) qui luttait dans ses émissions de radio contre la corruption de la police de Los Angeles.
Donc même si celui-ci ne fait pas partie de mes films préférés du grand Clint, il mérite d'affronter le froid pour se rendre dans sa salle préférée. Attention âmes sensibles, certaines scènes sont un peu dures.
La critique de cluny
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12 décembre 2008
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17:56
On commence par " Two lovers" de J. Gray. Une comédie romantique dans le milieu juif de Brooklin. Enfin comédie, ...ce n'est pas la franche rigolade; c'est plutôt gris, humide, et grosse parka que rose, ensoleillé et bikini. J'avais personnellement beaucoup aimé son polar précédent "La nuit nous appartient" et j'ai trouvé que celui-ci (contrairement à "la nuit nous appartient") met du temps à démarrer. Mais quand l'histoire du trio amoureux se met en place, rythmé par les fêtes de la communauté juive, le film prend toute sa dimension. La mise en scène est somptueuse avec notamment ces scènes où les regards se croisent à travers les fenêtres, où la vie est sur le fil et bascule en une fraction de seconde. Mention spéciale d'ailleurs aux acteurs: Joachim Phoenix qui est une fois de plus exceptionnel dans ce rôle de Tanguy trentenaire et gaudiche, étouffé par sa famille (les scènes dans l'appartement donnent vraiment une impression de claustrophobie) et Vinessa Shaw la belle fille idéale toute en retenue et subtilité. J'ai trouvé G. Paltrow un peu moins convaincante dans son rôle à contre-emploi de voisine aimée, dépressive et cyclothymique. La morale de l'histoire "l'amour est affaire de renoncement et la famille castratrice mais salvatrice".
La chronique D'Utopia
ici Une autre critique sur le
site de Cluny Bande annonce sur allociné
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18 novembre 2008
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21:16
un film de T. Mc Carthy. Grand prix au festival de deauville.
Dernier film vu et grosse émotion. On se laisse embarquer et émouvoir par cette histoire qui aurait pu être sirupeuse car bourrée de bons sentiments avec le gentil immigré clandestin qui déride le vieux prof blasé en lui montrant la richesse du métissage à travers la musique.
Mais jamais le film ne tombe dans la caricature grâce à la justesse du jeu des acteurs notamment Richard Jenkins (le vieux prof) et Hiam Abass (la mère de Tarek le clandestin), la subtilité du scénario qui montre la transformation trés progressive de Walter (le prof) et par l'étendue des thèmes abordés (la solitude, l'immigration, l'amour, New-york, l'amitié, la famille, la musique, la politique américaine d' émigration depuis le 11 septembre...).
Un film superbe et profondément humaniste qui pousse à réfléchir (et réagir ? ) sur les nouvelles politiques d'émigration des démocraties (?) dont la France...
La chronique d'Utopia:
ici Bande-annonce sur Allociné
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31 octobre 2008
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19:04
Voici les films qui, dans le désordre et selon un avis tout à fait subjectif, méritent une virée dans les salles obscures:
"Gomorra" de M. Garrone:
Un film tiré d'un bouquin sur la mafia napolitaine qui fait froid dans le dos.
"Vicky Cristina Barcelona" : le dernier Woody Hallen
sur les jeux de l'amour. Pétillant et jouissif. En plus, Javier Bardem (pour les filles) et Scarlett Johansson (pour les garçons) sont vraiment craquants; et Penelope Cruz en fait des tonnes en bombe hystérique...
"Séraphine" de M. Provost:
un film émouvant et passionné qui prend son temps. Une photo sublime qui capte la poésie de l'instant; Et Yolande Moreau "est" Séraphine, cette illuminée à la peinture naïve.
"Khamsa" de K. Dridi
des images qui prennent aux tripes, des mots qui agressent; ça se passe à notre porte et un constat terrible: on ne voit pas d'issue...
"Le silence de lorna" des frères Dardenne
Un film d'une criante sobriété qui nous jette à la face ce que notre monde est devenu: une société régie par le gain et où l'humain n'est rien. Pas rigolo.
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30 juin 2008
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Une sortie ciné avec l'ami Sergio qui date de quinze jours: "Un conte de Noël" de Desplechin. J'avais personnellement beaucoup aimé son film précédent "Roi et reine" qui abordait des thèmes graves et personnels mais avec beaucoup d'humour et de dérision.
J'ai beaucoup moins accroché sur le dernier qui décrit les relations (?) entre les membres d'une famille : trop intellectualisé, trop littéraire, trop artificiel, trop cynique, trop ...mais pas assez émouvant ....
Même si les acteurs sont tous excellents, la mise en scène virtuose, on ne comprend pas l'intérêt du film? Que veut montrer Desplechin?
Je ne sais toujours pas... Un film à voir si vous avez des affinités avec le milieu intello bobo parisien.
La critique de Cluny plus détaillée La bande annonce sur Allociné
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11 juin 2008
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Le grand alibi de P. Bonitzer, une adaptation du roman d'Agatha Christi. Des dialogues savoureux , une mise en scène classique mais au cordon et un scénario de cluedo parfaitement huilé. Les comédiens sont tous excellents avec une mention spéciale au couple Arditi / Miou-miou. Bref, on passe un bon moment de ciné sans se prendre la tête.
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5 juin 2008
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23:30
Il me semblait avoir fait la chronique de ce film de Jacques Martineau et olivier Ducastel mais j'ai du rêver...
Donc, courez voir "Nés en 68" avec Laetitia Casta (sublime de naturel) entre autres. Les vieux trentenaires, les jeunes quadras et les soixante-huitards vont se régaler car c'est leur histoire qui est retracée à travers la vie des personnages. 40 ans de lutte!
Et n'oubliez pas: faites l'amour pas la guerre!!
La chronique sur utopia
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5 juin 2008
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13:39
La sortie du lundi avec l'ami Sergio: "Ciao Stefano" de Gianni Zanassi. Une comédie italienne douce amère durant laquelle on suit Stefano (Valerio Mastandrea, au charme fataliste), guitariste de rock trentenaire et amoureux déprimé, de retour dans sa ville natale auprés de sa famille. Mais sous l'apparente joie des retrouvailles se cache bien des petits drames intimes.
On se sent tout de suite proche de ces personnages et de leurs petits secrets. On s'engueule, on se cogne, on tombe, on se relève, on rit, on pleure, on s'embrasse, on s'aime... Le petit bordel de la vie quoi! Mais avec toujours comme point d'ancrage la famille, une bouée de secours (un peu dégonflée parfois).
Un film vraiment sympa à voir absolument en VO pour goûter pleinement au charme de cette comédie. Petit aparté pour les hommes: il va être difficile de ne pas craquer en voyant Caterina Murino (qui joue le rôle d'une call girl de luxe) et Anita Caprioli (qui joue le rôle de Michela , la soeur de Stefano).
Caterina Murino 
Anita Caprioli
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23 mai 2008
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A
prés plusieurs semaines d'absence, retour dans les salles obscures pour "les citronniers" de Eran Riklis avec Hiam Abass 
magnifique dans le rôle de Salma, une femme palestinienne courageuse et obstinée, qui décide de s'opposer à la destruction de son verger (les citronnniers) par les services secrets israëliens . A travers ce scénario, le réalisateur mélange la grande et la petite histoire, parle d'amour, de la religion oppressante, de David cotre Goliath, de mur, de loups, de la place des femmes, du pouvoir , ... Jamais le film ne fait preuve de manichéïsme ou de simplification. Ainsi, les rôles secondaires sont complexes (mention spéciale à Rona Lipaz Michael dans le rôle de Mira la femme du ministre de la défense et voisine de Salma), comme peuvent l'être les relations entre ces deux peuples qui s'observent de chaque côté de la frontière.
La caméra s'attarde sur les visages, capte la solitude des êtres, zoome sur des mains qui se frôlent, des lèvres qui s'effleurent... Le film est rythmé par les images du verger, la chute des citrons en écho à la chute des certitudes, de l'espoir.
Magnifique vraiment.
Une autre critique sur overblog Le film sur Utopia La bande-annonce sur allociné:
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