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Je crois que le point commun entre les lentes traversées que j’ai effectuées dans ma vie et les journées passées en falaise est la réconciliation avec le temps. [...] J’habite l’instant présent avec intensité.
Sylvain Tesson

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C'est ici que vous trouverez toutes mes photos stockées
24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 19:05
Une actu ciné qui date de 15 jours "Rendez-vous à Brick Lane" de S. Gavron.
Un film britannique magnifique qui décrit mieux que tout discours les difficultés de l'intégration, le racisme, la montée des extrémismes dans les quartiers populaires, le lien social, le déracinement, le problème du mariage forcé, le travail au noir, le poids des traditions, un cheminement intérieur, la découverte de l'amour... Et si cela ne suffisait pas, le travail de la photo
(notamment les scènes aux couleurs chatoyantes tournées au Bangladesh) est admirable et la mise en scène empreinte de poésie à travers des gros plans où le temps semble être suspendu (En ouverture du film, un 1er plan superbe au coeur d' une rizière) . L'ensemble du film donne une impression de légéreté tout en abordant des  thèmes graves. L'actrice principale (Tannishtha Chatterjee) irradie l'histoire par sa beauté, son charme et son jeu tout en retenue.
Magnifique et émouvant, vous dis-je!

Le synopsis "piqué" sur Allociné:
Née au Bangladesh, la jeune Nazneen, promise à un homme plus âgé, a quitté sa famille et son pays pour rejoindre son futur époux à Londres. Isolée dans un pays dont elle parle à peine la langue, elle se consacre à sa famille dans la cité de Brick Lane où règnent racisme ordinaire, fondamentalisme rampant et trafics en tous genres. Petit à petit, elle découvre pourtant la solidarité et l'amitié. Tiraillée entre traditions ancestrales et espoirs insensés, Nazneen va peu à peu prendre le contrôle de sa vie, jusqu'à franchir le pire des interdits... Et comprendre que s'octroyer le droit au bonheur a un prix.

La bande annonce sur Allociné:
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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 20:56
L'actu ciné: 2 films pour le prix d'un! Merci qui??
"J'ai toujours rêvé d'être un gangster" de S. Benchetrit.
Ce film est en fait une série de sketches (inégaux) mettant en scène des gangsters trop gentils pour être crédibles. Les références sont multiples: films des années 60, Buster Keaton,  Tarentino. La distribution est plutôt éclectique puisqu'elle va de L. Terzieff à Arno en passant par E. Baer et A. Mouglalis ou encore Jean Rochefort.
La photo en noir et blanc est trés belle même si son esthétique trés actuelle apparait quelque peu gratuite. C'est pour moi le défaut principal du film: quel est le but, le message?
Mis à part cette objection, on passe un bon moment (sans prise de tête) où le sourire est souvent présent et parfois teinté de poésie décalée. Une mention spéciale à la prestation hilarante de deux comédiens belges en pseudo ravisseurs et à la rencontre savoureuse de deux chanteurs fatigués Arno et Bashung (jouant leur propre rôle).

La bande-annonce:



Plus d'infos sur ce film

2ème film "La zona" de R. Pla.
Là, on ne rigole plus. Ce film d'anticipation fait froid dans le dos car parfaitement crédible dans un futur trés trés proche. Le réalisateur restitue et décortique minutieusement les travers d'une société où la loi de droit n'a plus cours et où l'autodéfense aboutit inéluctablement à la violence et l'intolérance. Il dénonce également l'opposition de deux mondes (celui des riches vivant en vase clos et celui des pauvres sans avenir ni espoir ) qui ne se connaissent pas et dont l'un se protège de l' autre. Une vision du monde actuel que certains comme  J.C Ruffin ont déjà dénoncé. Un premier film qui vous fera indiscutablement cogiter...

Le synopsis (Allociné):
Mexico. Trois adolescents des quartiers pauvres pénètrent dans l'enceinte de La Zona, une cité résidentielle aisée, entourée de murs et protégée par un service de sécurité privé. Ils s'introduisent dans l'une des maisons, mais le cambriolage tourne mal. Plutôt que de prévenir les autorités, les résidents décident de se faire justice eux-mêmes. Une chasse à l'homme sans pitié commence...

Des extraits d'interview de R. Pla:

La bande-annonce:

Plus d'infos sur ce film
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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 21:11

Attirés par les critiques (parisiennes) ainsi qu'un synopsis quelque peu "alléchant", nous sommes allés voir "John John" (Foster child) de Brilante Mendoza.

L'histoire se passe aux Philippines et relate la dernière journée d'un petit garçon de 3 ans au côté de sa famille adoptive avant d'être confié à ses nouveaux parents américains.

Si le thème abordé est sans conteste très fort, le film en lui même est, disons le simplement, terriblement ennuyeux !! Tourné à la manière d'un documentaire, caméra à l'épaule, on se demande quelquefois où veut en venir le réalisateur. Bon nombre de scènes sont carrément soporifiques (par exemple un "cours de cuisine" de plusieurs minutes, et c'est long, très très long !!!). Beaucoup de cris, d'agitation et quasiment aucune émotion (si ce n'est un peu à la fin), alors qu'encore une fois cela aurait pu être tellement fort.

Certes on ne pourra pas accuser le réalisateur Brillante Mendoza d'avoir pris parti et de montrer les américains comme des portes-monnaies tout puissants mais bon ... En tout cas, selon nous, ce film ne valait pas la peine d'affronter le vent glacial.

La bande annonce en VO sous titrée:

Un lien vers une critique assez juste et complète sur overblog

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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 13:27
undefinedVoilà ça y est, on a fait comme  plus de 9 millions de français: on est allé voir en famille la comédie de Dany Boon . Inutile de raconter le scénario (les médias s'en sont chargés) donc les impressions: en sortant un couple de vieux pleurait de rire, Mapi s'est endormie, les filles n'ont pas tout compris, et j'ai souri. Meilleur acteur selon moi: Galabru qui campe lors d'une toute petite scène un personnage pagnolesque savoureux. Pour résumer, une comédie populaire et sympatoche plutôt bien écrite. De là, à parler du chef d'oeuvre de l'année, heeiiin...
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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 23:23
undefined"Juno" de J. Reitman.
Cette comédie intelligente aux dialogues qui décoiffent le brushing, à la B.O folkrock, menée par une jeune actrice (Ellen Page) talentueuse et pleine de peps (les seconds roles sont également excellents) a tout pour devenir un film culte pour les ados. Certes, on pourra objecter que le sujet (ado mère porteuse) n'est pas aussi simple et que le happy end cache sûrement des blessures que ne peuvent pas manquer de créer de telle situation. Mais c'est cela qui rend aussi ce film tellement attachant: ce parti d'en sourire et de prendre la vie comme elle vient ou plutôt comme elle vous renverse. Même si lors de certaines scènes, on ressent la détresse de Juno ce n'est jamais pathétique, ni larmoyant. Tout en finesse, je vous dis.
Si vous avez des ados autour de vous, emmenez-les dans la salle obscure: vous allez vous régaler et eux vont adorer. (Et puis, ce sera un bon départ de discussion)
P.S: Ne ratez surtout pas le générique que je trouve particulièrement réussi. A voir en VO impérativement.

La critique sur utopia:
www.cinemas-utopia.org/avignon/index.php

Le synopsis et une critique sur cinoche.com:
www.cinoche.com/critiques/3695/351
La bande-annonce et un extrait sur Allociné:
www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18791616&cfilm=121167&hd=1.html
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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 22:41
undefinedDernière sortie ciné en date donc, un des films que j'avais repéré depuis longtemps et que j'attendais avec impatience (j'avais adoré "Magnolia" et "Boogie nights" du même réalisateur). Qualifié par 9 critiques sur 10 de chef- d'oeuvre, je m'attendais à une grande fresque américaine dans la lignée de ses glorieux prédécesseurs (les films de Scorcese, Coppola, De Palma...), un film qui vous embarque dés la première seconde et vous transporte jusqu'au générique dans un même souffle épique...
Ben non, pas du tout!  Je suis ressorti avec un sentiment trés mitigé: T.P. Anderson (le réalisateur) est incontestablement doué et virtuose (mise en scène trés (trop?) sobre, premières scènes sans dialogues trés fortes avec une musique oppressante, références au cinéma traditionnel américain...) mais jamais je n'ai été happé par le film. On suit l'histoire mais sans ressentir d'émotion et cela malgré le jeu extraordinaire (too much?) de D.Day Levis (on ne voit que lui!).
Dans une fresque, on s'attend à ce que le personnage principal rencontre une opposition, cet affrontement accélérant le cours de l'histoire, donnant du rythme. Le réalisateur prend le parti de juste effleurer ces confrontations (père/fils, pétrolier/prédicateur, pétrolier/compagnie); du coup, le film ne s'emballe jamais. Si ce n'est dans la scène finale magnifiquement grotesque et violente.
En fait, ce n'est pas une fresque mais au contraire un film intimiste, psychologique. T.P. Anderson volontairement (ou involontairement) nous déroute (et nous perd?) en brouillant les codes du genre. Mitigé, j'ai dit?
A voir (en VO!) donc pour se faire sa propre opinion et parce qu'un film de cette ampleur ne court pas les salles .

Une critique qui traduit et explicite de façon beaucoup plus claire et fouillée  mes impressions:
www.chronicart.com/cinema/chronique.php

Le film sur Utopia:
www.cinemas-utopia.org/avignon/index.php

La bande annonce sur Allociné:
www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18787702&cfilm=109788&hd=1.html

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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 22:56
undefinedC'est une actu un peu retardée puisqu' elle date de samedi dernier.
Aprés une première tentative avortée pour cause de salle comble, nous avons réussi à voir "Paris" de C. Klapisch.
A travers le film, on suit la vie de plusieurs personnages qui vont à un moment ou un autre se croiser dans Paris. La génération des trentenaires et des quadras devrait se reconnaitre. Le "coeur" du film est le personnage joué par Romain Duris, un jeune danseur gravement malade du coeur justement. Sa soeur (J. Binoche) va venir vivre chez lui pour l'aider autant moralement que materiellement. Leur relation va évoluer tout au long du film et les transformer. Les échanges entre les deux acteurs sont particulièrement forts et émouvants. En plus de ces petites tranches de vie, Klapisch gràce à une mise en parallèle particulièrement efficace dénonce le faste et la vacuité des pays du Nord face à la lutte pour survivre des pays du Sud. Un film multiple trés touchant.

Une critique et la bande annonce sur Utopia:
www.cinemas-utopia.org/avignon/index.php


undefinedAutre film, "Promets-moi" de E. Kusturica.
Une comédie burlesque et complètement déjantée. De superbes trouvailles visuelles et poétiques, même si j'ai eu du mal à  "rentrer" dans le film pendant toute la première partie. La fin est particuliérement jouissive par son côté "je me permets tout dans le grand délire". Mais dans l'ensemble, j'ai personnellement moins aimé que ses précécents même si les inconditionnels devraient se régaler.
La critique sur Utopia:
www.cinemas-utopia.org/avignon/index.php

La bande-annonce sur Allociné:
www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18775289&cfilm=44692&hd=1.html

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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 20:38
undefinedAutre film et autre ambiance "Battle for Haditha" de N. Broomfield.
La reconstitution presque heure par heure (le décompte des heures rythme le film) d'un massacre de civils irakiens par des soldats américains en représailles à un attentat.
A la façon d'un documentaire avec caméra embarquée (le réalisateur est un documentariste célébre), N. Broomfield décortique parfaitement et sans manichéisme aucun, l'enchainement des événements qui mène à l'horreur absolue. Les images sont violentes et nous happent pour ne plus nous lâcher. La confusion des scènes d'action contraste avec le cynisme des donneurs d'ordre qui derriére leur écran virtuel ou du haut de leur tour ne seront jamais inquiétés.
On sait tout "ça" mais le voir en images vous prend littéralement aux tripes...
Peace and love!

La bande-annonce sur Allociné:
www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18790573&cfilm=132093&hd=1.html

La chronique d'Utop':
www.cinemas-utopia.org/avignon/index.php

A réécouter "Pas la guerre" de Cali
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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 20:02
undefined "La fabrique des sentiments" de J.M. Moutout, réalisateur de "Violence des échanges en milieu tempéré". 
Interrogations sur la solitude des trentenaires actifs dans notre société moderne où bonheur rime avec performances, efficacité et consommation. Avec son ultime avatar: le speed dating comme lieu de rencontre!
Une chronique
cruelle de notre époque à travers une histoire intime , celle d'Eloïse (Elsa Zilberstein excellente). L'humour et la tendresse sont présents mais n'empêchent pas le constat amer des relations amoureuses actuelles: Le toujours plus mais dans quel but? Est-on réellement plus heureux que nos grands parents?

La chronique sur Utopia:
www.cinemas-utopia.org/avignon/index.php

La bande-annonce (+ extraits) sur Allociné:
www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18784166&cfilm=122737&hd=1.html

nti_bug_fck
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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 22:26
undefined"Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street" de Tim Burton.
Voici donc la dernière création de Tim Burton: une comédie musicale gore  et gothique. L'histoire tient en un mot: " vengeance sanglante"!
L'intérêt du film est plus dans l'univers hyper stylisé, la juxtaposition de la comédie musicale avec le gore le plus dégoulinant, la mise en scène trés théatrale et un pessimisme des plus noirs. C'est aussi l'occasion de retrouver les thèmes de ses précédents films : "Edward aux mains d'argent" (le barbier et ses rasoirs), "Sleepy hollow" (le thème de la vengeance, l'univers trés noir), "Batman 1" (décor gothique et brumeux).
En un mot, si vous aimez Candy et êtes allergique à la vue du sang changez de salle. Par contre, si vous aimez l'univers cauchemardesque et déjanté de Burton, n'hésitez pas.



Le synopsis sur allociné (critiques pour et contre à lire!)
www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53640.html
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