Trois jours de rando entre lacs, névés, itinéraire en crêtes et météo capricieuse qui nous a obligé à adapter l'itinéraire.  Du bonheur partagé entre potos où siestes et baignades (et pêche) ont rythmé les pauses.(toutes les photos ici)

Etang de Laurenti...

Et 1ere baignade.

Avec l'orage, bivouac improvisé dans la montée au col de laurenti

Lumière magique au petit matin

Ambiance sous le col

Col de Laurenti 2400m

La sieste rituelle au bord de l'Etang des Lauses

Bivouac 3*** au bord de l'Etang bleu 1920m

L'Etang noir 1970m

L'Etang bleu vu depuis l'Etang noir

Etang de Balbonne 1880m

Topo de la rando

Le week-end dernier, au vu des prévisions météo, cap sur les Pyrénées orientales  pour deux jours de rando raquettes concoctées par l'ami Oliv' . Notre camp de base sera le refuge de Mariailles à 1700m d'altitude, versant sud ouest du pic du Canigou.

Deux petites heures de montée aprés le départ du col de Jou à 10h, nous sommes sympathiquement accueillis par le gardien du refuge. Une bonne pause déjeuner plus tard, nous chaussons les raquettes et nous voilà repartis vers le sud en direction du Pla Guillem à 2 276m. Une bonne heure et demi d'ascension et , aprés une dernière montée assez raide sous le pic de la Roquette, nous apercevons la cabane de Pla Guillem. L'abri est grand avec une cheminée mais au vu des températures nocturnes, nos duvets auraient été bien insuffisants. Le choix du refuge était donc une bonne chose... Le temps d'une "petite" collation , de quelques photos de ce coin au panorama splendide (ce plateau glacé et désertique accroché au ciel bleu donne l'impression d'être au bout du monde), il est déjà 17h. Il fait froid, c'est donc reparti pour la descente "dré dans l'pentu". Une petite heure plus tard, nous voyons les fumées du refuge. Les 1100m de dénivelé avalés dans la journée rendent les derniers pas un peu plus raides mais le bonheur d'être en pleine montagne entre copains vaut tous les massages.

Une toilette de chat à l'eau glacée (il n'y a pas d'eau chaude pour des raisons d'autonomie, donc pas de douche l'hiver), un repas chaud arrosé de vin et de cognac (merci Régis et Oliv') et on se glisse dans les duvets, fourbus mais le sourire aux lèvres (ah le cognac!).

Le lendemain, malgré le changement d'horaire, tout le monde est debout à 7h (enfin presque...). Au programme de la journée, la Jasse de Cady à 1940m, puis la redescente. Pour atteindre la Jasse, nous avons prévu de faire une boucle sur les conseils du gardien. A l'aller nous prendrons le GR en direction du Canigou puis au retour nous emprunterons l'ancien sentier non balisé (en pointillé sur la carte) qui rejoint le GR au niveau du Collvert.

Le paysage est superbe mais le devers trés raide en certains passages et la neige dure oblige à la plus grande vigilance (une glissade jusqu'au Cady 150m plus bas ne serait pas des plus réjouissantes), on apprécierait les crampons. Nous arrivons tant bien que mal jusqu'à la traversée du petit torrent et nous continuons sur un bon chemin en nous enfonçant jusqu'au genoux en certains endroits enneigés (nous n'avons pas chaussé les raquettes du fait de l'enneigement irrégulier, à part Oliv'). Il nous aura fallu plus de deux heures pour atteindre la Jasse. Et notre arrivée des plus discrètes (!) fera s'enfuir une harde d'isards. Là aussi, on se croit seul au monde. Nous mangeons face au soleil adossés à la cabane en pierre. Aprés l'indispensable morceau de chocolat et le café, nous prenons plein Sud pour rejoindre le torrent. Une fois traversé, nous chaussons les raquettes mais ne voyons plus de cairns et c'est plus ou moins au feeling que nous remontons dans la forêt jusqu'au collvert, la neige cachant la moindre trace de sentier (Régis et Mapi testeront la montée en diagonale dré dans la pente!). Il ne reste plus qu'à rejoindre le refuge de Mariailles et aprés une pause goûter de redescendre par la piste et le GR. On serait bien resté là haut !

Ah, le bon air de la montagne....

extrait carte IGN 2349ET link

Plus de photos dans mon cabanon

Un séjour en demi-pension généreusement offert (merci la famille) à l'Auberge des Glières, nous a permis durant un week-end de janvier de découvrir ce site préservé .
La salle de restau décorée par les fresques de Kanviik (artiste savoyard)

Malgré une météo menaçante, nous avons pu monter sur la montagne des Auges et profiter de la vue panoramique sur la chaine des Aravis sous l'oeil bienveillant de sa majesté le Mont Blanc.

 
Les chalets des Auges perdus à 1800m

Au retour, nous avons découvert le seul lapin domestique gardien de refuge (fermé) vivant à 1800m d'altitude.
 

La suite du retour par un autre itinéraire que l'aller et sans carte en coupant par la forêt a failli se terminer à la nuit noire (ne pas oublier la frontale la prochaine fois!).
Le lendemain, c'était jour blanc et nous nous sommes contentés de faire le tour du plateau à flanc de montagne (+ de 50cm de fraiche hors sentier) et de revenir par le sentier historique retraçant la vie rude des habitants ainsi que les actes qui ont fait de ce site reculé un haut lieu de la Résistance.
On a bien envie de revenir au printemps goûter au charme rustique et sauvage des Glières...

Le monument de la Résistance

Descente sur le plateau

Le bon air de la Montagne qui rend joyeux