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Bienvenue dans mon joyeux bordel!
En espérant que cette visite vous donnera envie d'écouter, de voir, de prendre l'air, de rire, de pleurer, d'aimer, de rêver... de vivre.
Je crois que le point commun entre les lentes traversées que j’ai effectuées dans ma vie et les journées passées en falaise est la réconciliation
avec le temps. [...] J’habite l’instant présent avec intensité.
Dernier coup de coeur musical que j'écoute en boucle depuis deux jours: The black keys , un duo de blues rock composé de Dan Auerbach au chant et guitare (et autres..) et Patrick Carney à la batterie (et autres percussions)... Un son des seventies revisité, un peu crade que certains affilient aux White stripes et Led Zep (pas mal les références!!) en plus brut. Hyper prolixes depuis leur formation en 2001, ils ont déjà sortis sept albums dont le dernier "El camino" en 2011. C'est leur avant dernier album "Brothers" sorti en 2009 (plus blues/planant et moins rock blues, brut de décoffrage ) qui leur a fait rencontrer le grand public avec notamment le titre"Tighten up":
D'ailleurs ces deux derniers albums sont plus produits et moins bruts que leurs prédécesseurs enregistrés avec des moyens volontairement rudimentaires. Pour l'instant, j'ai un petit faible pour "Brothers", "El camino" et "Rubber factory"sorti en 2004.
Prenez une association de passionnés de rock (Gigors electric sound system) blottie au fond d'une vallée de la Drôme (Gigors), un ancien poulailler reconverti en salle de concert, une centaine d'afficionados du lieu, agitez le tout avec le son monstrueux et énergique d'un des meilleurs groupes au monde de punk rock garage (The lords of Altamont, Los Angeles) et vous obtenez un concert de folie bon enfant qui vous met la banane et vous remplit d'énergie!
Rock is not dead!!!
1ere partie: The owen temple quartet (excellent groupe grenoblois)
The lords of Altamont entrent en scène et la température monte d'un cran!!
Le public a même le droit de taper sur le Farfisa rouge sang de Jake
Jake “The Preacher” Cavaliere
(Les photos sont de Jill Strong une des fondatrices de Gigors electric)
Une chronique plus pointue d'un autre concert suivie d'une interview de Jake ici
J'ai complètement craqué sur la voix et les mélodies de ce dandy déguingandé new yorkais, ancien fondateur des The Moldy Peaches. Certains morceaux (Tropical island par exemple) évoquent indiscutablement Jonathan Richman. Il a sorti un nouvel album "Minor love" en janvier et passe au Poste à Galène à Marseille le 6 mars (Dommage je vais le rater).
Aprés une première partie dont je ne dirai rien ...car je n'ai rien à en dire, à part le fait qu'il s'agit de la compagne de Bashung, Melle Chloé Mons,...
IL arrive dans son grand manteau noir; amaigri, rongé par la maladie, la démarche d'un vieillard, le crâne dissimulé sous un chapeau. Et pourtant, dès les premiers accords un peu temblants, dès les premières paroles on est saisi! Sa voix !
Un son d'une qualité exceptionnelle, un jeu de lumière trés travaillé, tout est réglé au millimètre. Les musiciens qui l'entourent sont impeccables et sont aussi à l'aise dans les ballades que dans le gros son rock.
Durant presque deux heures Monsieur Bashung nous embarque dans son univers unique fait de collages poétiques, de grandes mains qui saisissent l'air, de sons étrangement rock. Et certaines paroles prennent une toute autre force écoutées live. On se sent ému, différent.. C'est la marque d'un grand artiste, d'un grand Monsieur.
Hier soir, dans le cadre "quelconque"du théatre de la mer (une sorte d'arène en haut d'une forteresse avec pour toile de fond le bleu de la mer, la nuit étoilée et les mouettes: magique!) nous avons assisté au concert de Dyonisos (groupe drômois!!) aprés une première prestation de Camille Bazbaz. Un seul mot: SURVOLTE!!!! Mathias Malzieu et son groupe était en grande grande forme (et c'est un euphémisme au vu des kilométres parcourus et des sauts dans tous les sens). Dés le premier morceau, le public était debout et hurlait, dansait, sautait... (Léger contraste par rapport à l'ambiance de Bazbaz , pas vrai Régis ?;-) Mathias a carrément "survolé" le théatre au sens propre, de haut en bas! Plus de 2h00 de folie durant lesquelles on s'est laissé embarqué dans l'univers fantasmagorique de Dyonisos. Le choix et la variété des morceaux (récents et plus anciens) vous fait passer d'une ballade façon BO à la Burton style clic crac clac tizzZ au rock le plus CRAMPSesque du style BAMMBAM WOIIIUOUUM RHAÄÄÄ! Un Grand grand moment artisitique et festif! Un conseil: S'il passe dans le coin, ne les ratez surtout pas!
Pour vous donner une petite idée de l'ambiance d'un concert de Dyonisos, des extraits du live au zenith de Lille (le son est pourri mais y a les poils qui se dressent quand même!!
Aprés Cali la semaine dernière qui a mis le feu à la salle polyvalente de Montfavet (2h30 de concert sur les chapeaux de roues, un grand moment festif et engagé), nous sommes donc allés sur Marseille voir Alela Diane au poste à galène(petite salle de café concert trés sympa). Aprés une première partie à l'univers trés particulier (Alexandre Varlet) qui en a laissé beaucoup de marbre, la chanteuse amérindienne a envoûté la salle avec sa voix charismatique. Elle était accompagnée par son père à la guitare et mandoline, Mariee Sioux à l'accompagnement vocal, et Tom Bauer au banjo. Flirtant parfois avec la monotonie, son folk vous fait prendre la machine à remonter le temps. Ici point d'électronique ni de boite à rythme, tout fleure bon le bois et la simplicité. Une intimité sans âge.
On peut difficilement faire plus minimaliste comme vidéo (filmée en décembre dernier à Paris) et c'est d'autant plus beau... (Le lien m'a été envoyé par le nouveau quadra: Oliv Lépabellavy!)
En farfouillant dans mon ordi, je suis retombé là-dessus. C'est Bernard dit "Bernie les bons tuyaux" qui me l'avait fait découvrir sur internet. Ce garçon est un fou obsédé mais bougrement doué; ça ressemble à du R.L Burnside (un de mes bluesmens préférés et décédé en 2005) en plus déjanté. Vous pourrez trouver d'autres vidéos sur youtube (je vous conseille le titre live "boob scotch", du grand délire) et sur son site www.boblog111.com.
Voilà c'est fait: je viens d'écouter le dernier Cali "L'espoir" (cadeau de mon amoureuse: vive l'amour!). Et ... je n'ai pas de mot; je suis encore dedans, dans l'émotion. C'est grand, trés grand; à l'image de son auteur: gargantuesque. Autant j'avais trouvé plutôt moyen son deuxième album "Menteur", inégal et trop dans la lignée de "L'amour parfait" (que j'ai écouté en boucle...) avec la surprise et la rage en moins. Autant ce dernier album est une pure merveille justement parce qu'il a su se renouveler à la fois dans les thèmes ( moins nombriliste comme il le dit lui-même) et dans la musique. C'est un album trés rock par son côté contestataire. Cali n'a peur de rien, de personne. Et ses paroles s'enflamment et se révélent autant sur un rock nerveux (ah les guitares de G. Burton), que sur une ballade à la Cohen, en passant par une valse, du trip hop ou encore au son du Ukélélé. Le Gargantua de la chanson française s'est entouré d'une joyeuse bande de talents à la tête de laquelle on trouve Mathias Malzieu (le chanteur de Dyonisos) et Scott Colburn qui ont réalisé l'album. Je vous glisse juste un extrait (histoire de vous faire saliver)