10 mars 2008
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Que l'attente fut longue et fièvreuse, à vérifier et révérifier l'équipement, à monter quelques dernières mouches, à lire et relire les mêmes articles dans la presse spécialisée.
Ainsi au milieu de la matinée, quelle bouffée de bien-être d'écouter le chant de l'eau tout en enfilant fébrilement la ligne dans les anneaux de sa canne. Le regard se promène, recherche tout insecte volant ou émergeant, guettant le moindre indice pour choisir la bonne imitation. Puis vient le premier lancer, un peu maladroit, la mouche posée trop brusquement. Pourtant rapidement, le bras retrouve la bonne cadence des faux lancers; la soie se déploie entrainant une dizaine de mètres plus loin votre imitation qui, délicatement, se pose sur le fil de l'eau puis dérive. Le bonheur...
Même si cette première journée fut peu fructueuse en terme de prises (quelques chevennes, ablettes et une truitelle manquée), elle fut le prétexte à découvrir de nouveaux coins tranquillement isolés de la Drôme provençale et ses rivières.
Ainsi au milieu de la matinée, quelle bouffée de bien-être d'écouter le chant de l'eau tout en enfilant fébrilement la ligne dans les anneaux de sa canne. Le regard se promène, recherche tout insecte volant ou émergeant, guettant le moindre indice pour choisir la bonne imitation. Puis vient le premier lancer, un peu maladroit, la mouche posée trop brusquement. Pourtant rapidement, le bras retrouve la bonne cadence des faux lancers; la soie se déploie entrainant une dizaine de mètres plus loin votre imitation qui, délicatement, se pose sur le fil de l'eau puis dérive. Le bonheur...
Même si cette première journée fut peu fructueuse en terme de prises (quelques chevennes, ablettes et une truitelle manquée), elle fut le prétexte à découvrir de nouveaux coins tranquillement isolés de la Drôme provençale et ses rivières.
L'Eygues parcours mouche (aprés la Motte-Chalancon)
Petit chevesne pris sur la nymphe
posant sur mon genou.
Mesdemoiselles les farios, ne pouvant laisser pareil festin printanier, se sont laissé amadouer par mon appétissante araignée à deux ailes (cf photo du haut). Certes, la majorité des prises oscillait entre 10 et 20 cm (dont une magnifique de 27 cm) mais quelle joie de pouvoir pêcher en sèche un jour d'ouverture.Petit chevesne pris sur la nymphe
Ruisseau torrentueux de l'Establet
un gracile subimago de Baetis Rhodani Le lendemain, j'ai retrouvé avec un plaisir amoureux une de mes rivières préférées (dont je tairai volontairement le nom). Elle était splendide et le cadre toujours aussi magique. Son lit est tapissé de fourreaux de trichoptères laissant augurer un joli mois de mai-juin.
Et comble du bonheur, à midi les éclosions de Baetis Rhodani ont commencé pour ne plus s'arrêter durant toute ma partie de pêche.
Et comble du bonheur, à midi les éclosions de Baetis Rhodani ont commencé pour ne plus s'arrêter durant toute ma partie de pêche.
posant sur mon genou.